Le skills gap en ligne de mire dans la stratégie des talents durables

26.07.2022

POSITIONS ET OPINIONS DE L’UEL

Face au skills gap, l’ADEM contribue à l’embauche de talents durables grâce aux mesures de soutien aux entreprises et aux demandeurs d’emploi. 

Le problème de la pénurie de main-d’œuvre n’est plus à démontrer. Il suffit de consulter le nombre de places vacantes déclarées à l’ADEM qui s’élève à près de 13.600 postes fin juin (cf. chiffres-clés publiés par l’ADEM pour juin 2022). En outre, il convient d’y ajouter les postes vacants non déclarés à l’ADEM malgré l’obligation légale à charge des entreprises de faire cette déclaration. En d’autres termes, les entreprises de tous les secteurs recherchent des collaborateurs compétents, mais elles n’en trouvent pas. 

Pourtant, le chômage s’élève encore à 4,7%, soit plus de 13.600 demandeurs d’emploi. Dès lors, comment expliquer le fait que les entreprises cherchent désespérément des collaborateurs, alors que des milliers de demandeurs d’emploi ne trouvent pas de travail ? La raison porte un nom : le « skills gap », c’est-à-dire l’écart entre les compétences des demandeurs d’emploi et celles recherchées par les entreprises. 

L’ADEM s’est fixé comme mission prioritaire de pallier au skills gap. Cela nécessite notamment d’analyser les besoins actuels et futurs en compétences des entreprises, et de former les demandeurs d’emploi – compétences techniques et soft skills – pour leur permettre de saisir les opportunités professionnelles (cf. communiqué publié sur le site de l’ADEM du 20-06-2022). 

Remédier au skills gap est fondamental dans l’approche « talents durables » promue par l’UEL et ses membres pour dynamiser l’activité économique au Luxembourg. L’ADEM et l’UEL collaborent étroitement à ces objectifs dans le cadre de leur partenariat renouvelé pour 3 ans en 2021.